rapport de partie : l'auberge du dragon vert

Ce scénario a été l’instigateur de ce forum, c’est pour cette raison qu’il sera certainement plus amplement détaillé que les autres rapports de partie. Il n’est nullement besoin de détailler les autres rapports de parties autant que celui-ci.

Joueurs :

*dju-yon avec bertha, magicienne elfe, mage de l’ordre des arcanes. Bertha peut lancer un sort de niveau supérieur au sien sélectionner au début de l’aventure, et lance ses sorts fétiches beaucoup plus facilement.

*grégory avec spectracus, guerrier humain chevaucheur fantôme. Spectracus peut devenir éthéré, utiliser des armes spectrales qui sont efficaces contre les créatures intangibles et inspirer la terreur à ses adversaires.

*sébastien avec drann dagorn, voleur humain disciple draconien. Drann dagorn bénéficie de la protection d’écailles, de griffes et de morsure et peut cracher un souffle de feu 1 fois par jour.

Maître du jeu : barnabé (alias michaël)

Spectracus et drann dagorn sont deux compagnons de voyage qui escortèrent le convoi marchand de prosper, un riche marchand. La cité de lore était leur objectif, c’est pour cette raison que le convoi fit une halte à l’auberge du dragon vert, à une journée de marche de la cité de lore. Le convoi venait du grand royaume et avait arpenté la route cramoisie à laquelle ils durent faire face à de nombreuses embuscades de brigands.

Bertha, elle, se vit confier une importante mission par son farfelu professeur, le vieux mage ernest chênebrillant, de l’académie de magie de la cité de Lore. Elle devait se rendre à l’auberge du dragon vert afin de se sortir quelques jours de ses livres et pour lui ramener 2 bouteilles de liqueur de châtaigne !

C’est au pied du promontoire rocheux où a été construite l’auberge du dragon vert que spectracus, drann dagorn et bertha firent connaissance. L’auberge du dragon vert borde une grande forêt et plusieurs hameaux de bûcheron, ainsi qu’un grand fleuve. Ils acceptèrent la proposition de banquet de prosper et festoyèrent abondamment dans la luxueuse auberge. Bertha acheta les deux bouteilles de liqueur de châtaigne et remarqua qu’un jeune bûcheron était lui aussi friand de cet alcool. Elle remarqua aussi qe ce jeune bûcheron portait sur son index un puissant anneau magique. Elle s’entretint avec lui et, ivre, le jeune bûcheron finit par lui révéler qu’un œuf de dragon avait récemment été dérobé par un vile sorcier qui se cachait dans les parages. Spectracus, drann et bertha décidèrent donc de retrouver l’œuf et quittèrent fougère, le jeune bûcheron, pour se retrouver le lendemain matin afin de commencer cette recherche.

Le lendemain matin, fougère était absent. Les 3 compagnons partirent sans lui vers une ancienne chapelle elfique à la lisière de la forêt. Ils la trouvèrent et escaladèrent le côteau pour se retrouver dans les ruines de la chapelle. Une statue d’elfe en armure arborant fièrement son épée longue était restée intacte. Bertha découvrit les restes d’anciens prêtres elfes. Drann, lui, trouva parmis les brousailles une harpe de maître neuve et un élégant chapeau à plume. Enfin, spectracus aperçu quelques instant, du haut de son côteau, la tête cornue d’un dragon sortir de la forêt tournant quelques secondes la tête de droite et de gauche puis disparaître à nouveau dans la forêt. Les 3 compagnons poussèrent la statue de son socle et découvrirent une trappe avec une échelle de corde menant dans les souterrains de la chapelle. Mais au moment où bertha, qui descendait l’échelle en dernier, entama sa descente, les squelette qu’elle avait trouvée s’animèrent et marchèrent rapidement vers elle. Elle accéléra sa descente et une fois parvenue en bas, où se trouvaient déjà spectracus et drann qui l’attendaient, les squelettes remirent la statue sur son socle. Leur issue de sortie était désormais condamnée.

Dans le souterrain, les 3 compagnons remarquèrent de fréquents traces de passage ainsi que de gigantesques toiles d’araignées envahissant les salles et les couloirs. En discutant, ils s’apprirent mutuellement qu’il s’agissait certainement de toiles d’araignées monstrueuses chasseuses, qui avaient la faculté de marcher sur les murs et les plafonds et de bondir par surprise sur leurs proies pour les mordre et les empoisonner. Les toiles des araignées chasseuses n’étaient toutefois pas efficaces contre des humains. Ils arpentèrent prudemment le donjon en quête du passage du sorcier et de trésors. Mais ils constatèrent bien vite que ses choses se mouvaient autour d’eux et ils durent repousser à plusieurs reprises des nuées d’araignées monstrueuses. Drann dagorn fût même renversé par une araignée qui avait bondit sur lui mais para efficacement les crochets du monstre grâce à son épée. Les boules de feu de bertha semblaient particulièrement efficace contre la multitude arachnide. Lorsque drann dagorn frappa de toute ses forces dans le grand gong de la salle des cérémonies, toutes les araignées s’enfuirent. Cela leur donna le champ libre quelques temps, suffisamment pour trouver l’araignée monstrueuse mère et la terrasser. Ils purent ainsi descendre dans le niveau inférieur du donjon sans plus être inquiétés par leurs prédateurs…

L’unique couloir du niveau inférieur était bloquée par une lourde grille de fer dont la manivelle qui permettait de la relever était de l’autre côté. Toujours de lautre côté, les compagnons aperçurent indistinctement des sépultures de gisants. Bertha souhaitait utiliser un sort pour actionner la manivelle mais spectracus l’en dissuada et se rendit intangible pour traverser la grille et se retrouver de lautre côté. Mais là, les gisants s’animèrent et quittèrent leurs sépultures pour attaquer spectracus qui se retrouvait bien seul. Les compagnons purent toutefois les éliminer bien que spectracus se retrouva fortement blessé. une fois la grille relevée, ils continuèrent dans le couloir et aperçurent une cage suspendue dans laquelle était enfermé un jeune barde elfe. Ils le délivrèrent et ce dernier réclama sa harpe de maître et son chapeau à plume que drann avait trouvés à l’extérieur de la chapelle et qui lui rendit. Dorlin, le jeune elfe, leur révéla aussi qu’il avait entendu le son d’un gong et que cela avait certainement alerté le sorcier qui n’était pas loin. Il leur apprit de plus que le sorcier était constamment escorté de 4 gardes dont le visage était dissimulés sous des heaumes de fer. Les compagnons aboutirent enfin dans l’antre du sorcier qui était vide mise à part une table et un sac de toile renfermant quelques ouvrages et un matériel minimaliste de laboratoire. Un tunnel continuait qui permettait de se rendre à l’extérieur, au pied du côteau, par un passage dissimulé…

Une fois à l’extérieur, la fin de journée s’avançait et les compagnons apprécièrent l’air frais piquant de la lisière de la forêt. Dorlin, le jeune barde elfe qu’ils avaient délivré, quitta les 3 compagnons pour s’en retourner à l’auberge. Spectracus, bertha et drann, eux, décidèrent de camper dans la forêt pour continuer leur recherche de l’œuf du dragon le lendemain. Mais en chemin, ils découvrirent un macabre charnier : 4 corps déchiquetés gisaient là, avec 4 heaumes de fer. Les traces leur apprirent qu’ils avaient été attaqués par une créature monstrueuse, certainement le dragon. D’autres traces leur apprirent qu’un combattant était parvenu à s’échapper, certainement le sorcier. Ils plantèrent leur campement dans la forêt et la nuit tomba. En fouillant les alentours du campement, ils évitèrent de justesse un piège et comprirent que des kobolds, de petits humanoïdes reptiliens bien souvent au service des dragons, avaient élu leur territoire ici. Ils édifièrent leur campement plus loin et durant la nuit, drann, qui faisait son tour de garde, aperçu un petit être fouiner dans sa direction. Il l’interrogea en langue draconien et la créature, surprise, s’enfuit. Puis lors du tour de garde de spectracus, une silhouette vaguement humanoïde s’avançait maladroitement dans leur direction. Spectracus réveilla bertha et drann et drann se dissimula discrètement derrière l’intru pour le surprendre et l’interroger. Mais cet intru n’était autre que dorlin, le jeune barde elfe, qui leur apprit qu’il avait vu le sorcier dans l’auberge . les 3 compagnons quittèrent leur campement pour s’en retourner à leur tour à l’auberge au beau milieu de la nuit.

Une fois arrivés, ils sentirent qu’un orage se préparait. Ils rentrèrent dans l’auberge et interrogèrent l’aubergiste, un petit homme rougeaud du nom de barnabé, qui leur révéla que le sorcier était sorti quelques instants avant qu’ils n’arrivent.

C’est sous un déluge de pluie d’un orage fracassant que les 3 compagnons et dorlin chevauchèrent sur les traces du sorcier, en direction du terrifiant bois des pendus, dont les bûcheron parlaient avec terreur. Ils n’eurent que le temps d’apercevoir un petit groupe entrer dans le bois avant d’arriver. Ils s’enfoncèrent dans le bois des pendus et y trouvèrent de nombreuses potences se mélant parmis les arbres. Puis ils entendirent des voix. Drann s’avança furtivement et arriva non loin des berges d’un étang où deux groupes se faisaient face sous la pluie battante : d’un côté un groupe de kobolds dont certains d’entre eux, casqués, portaient des armures de maille et des écus en fer tandis que l’autre groupe, plus sinistre, était constitué de squelettes animés qui formaient un rempart pour protéger le sorcier qu’ils recherchaient. Drann entendit la conversation entre le sorcier et le draco-prêtre, le chef des kobolds, qui étaient en train de négocier le prix de l’œuf du dragon. Mais la négociation échoua et les kobolds et les squelettes en vinrent à s’affronter. Drann appela spectracus et bertha à sa rescousse et tandis qu’il se rua sur le sorcier qui était devenu invisible, spectracus frappa violemment le draco-prêtre kobold avec sa chaîne cloutée et le projeta dans l’étang tandis que bertha envoya des boules de feu dans la mélée entre les squelettes et les kobolds. Drann parvint à tuer le sorcier en lui portant une attaque sournoise, les boules de feu de bertha héradiquèrent les kobolds et les squelettes et le draco-prêtre kobold ne ressorti pas de l’étang. Ils en conclurent qu’il avait périt… mais dorlin, lui, avait disparu…

Chaque compagnon fouilla les corps, et spectracus entra dans l’étang pour récupérer le sceptre du draco-prêtre kobold. Mais une fois qu’il mit le pied dans l’eau, d’énormes bulles agitèrent le centre de l’étang. Les 3 compagnons virent sortir de l’eau un grand dragon vert qui ignora la tentative de communiquer de drann et cracha son souffle mortel qui mit spectracus dans un état critique. Les 3 compagnons s’enfuirent en s’enfonçant dans le bois et parvinrent à échapper au dragon en galopant sur leurs montures en direction, à nouveau, de l’auberge…

Les 3 compagnons entreprirent de rester plusieurs jours dans l’auberge à la fois pour panser leurs blessures, pour revendre les objets qu’ils avaient trouvé dans le donjon et pour se protéger du dragon. Ils sympatisèrent avec asthor, un vaillant prêtre de la cité de lore. Drann apprit que le sorcier, avant de sortir de l’auberge, avait loué une chambre. Il rentra par effraction dans cette chambre et y découvrit l’œuf du dragon déposé dans un coin. Les 3 compagnons veillèrent sur leur trophé, conscient tout de même que le dragon ne les laisseraient pas repartir vivants avec l’œuf. Ils décidèrent donc, une fois rétablis, de retourner dans le bois aux pendus et d’y tuer le dragon. Ils discutèrent aussi de ce qu’ils allaient faire de l’œuf une fois parvenus dans la cité de Lore. Ils décidèrent de le laisser clore et d’éduquer le dragonnet qui allait en sortir pour en faire un animal de compagnie.

« Quand on attend trop pour aller vers le danger, c’est le danger qui vient naturellement vers vous. »

C’est la conclusion qui pourrait résumer cette aventure et cette fin de partie. Spectracus, bertha et drann persuadèrent le prêtre de les accompagner pour retourner affronter le dragon. le jeune bûcheron avec qui ils s’étaient entretenus au tout début de l’aventure. Fougère les invita à boire un verre de liqueur de châtaigne et ils discutèrent ensemble de ce qu’il leur était arrivé durant ces quelques jours.

Mais le prêtre se méfiait fortement de fougère. Puis il se leva et brandit son symbole religieux en direction du jeune bûcheron et l’exorta à quitter l’auberge en blasphémant après lui. surpris, fougère se leva pour quitter la salle à manger mais fût retenu de force par spectracus. Fougère incita aimablement spectracus à le lacher, mais devant le refus persistant de celui-ci, il employa la menace. Spectracus ne le lacha pas. Fougère se transforma alors en dragon vert et les 3 compagnons reconnurent leur assaillant de l’étang du bois aux pendus.

Le combat final fût épique. Le dragon cracha son souffle mortel sur spectracus qui cette fois l’évita partiellement. Sous les cris et les hurlements de la salle, les 3 compagnons affrontèrent leur terrible adversaire. Pendant que spectracus le frappait à coup de chaîne cloutée et que berta lui lançait des éclairs, drann monta sur une table pour distraire le dragon en tenant l’œuf pour l’inciter à venir vers lui tandis que spectracus et berta l’empêchait de passer. Mais le dragon était puissamment bati, et il put en redoublant d’effort passer le rempart de spectracus et de bertha pour mordre violemment drann. Spectracus et drann prirent alors le dragon en tenaille pendant que le monstre continuait à mordre et à griffer et que bertha continuait à lancer ses éclairs. Puis le dragon se prépara à cracher une nouvelle fois son souffle mortel sur les compagnons blessés. Bertha fit appel à son sort prestigieux de zone anti-magie pour annuler les effets du souffle et les 3 compagnons finirent par harceler efficacement le dragon qui tenta de s’enfuir mais qui fut retenu sous les coups de ses assaillants. Le dragon se prépara à cracher une nouvelle fois son souffle mortel, mais drann parvint à le distraire en lançant l’œuf dans les airs et tandis que le dragon sauta pour le rattrapper les 3 compagnons le rouèrent de coups. Puis le dragon finit par succomber. Mais l’œuf avait été fendu en retombant au sol. Adieu le petit dragonnet et adieu aussi la fortune…

A présent que l’auberge était vide, tous les convives ayant quitté la salle à manger et les chambres pour sortir de l’auberge, spectracus, bertha et drann se retrouvèrent seuls dans le luxeux batiment. Le prêtre hastor, lui, était mort lors du premier cracha de souffle du dragon. Les compagnons ramassèrent l’œuf brisé et s’en firent une omelette géante qu’ils agrémentèrent d’épices et de champignons. Le met fût exquis, unique, et cela les rendit plus forts. Puis drann se leva de table et déroba tous les objets précieux qu’il trouva dans les chambres. Outre un monceau d’or qu’il parvint à récolter, il trouva une petit fiole qui laissait échapper en permanence de l’oxygène et qui permettait donc à un groupe entier de se mouvoir sous l’eau. Spectracus, lui, fit la caisse de l’auberge et récupéra les cornes et les molaires du dragon. Bertha les observa, amusée, en silence. Puis les 3 compagnons se remirent en selle pour retourner au bois des pendus afin de draguer l’étang où avait émerger le dragon la première fois.

Les compagnons chevauchèrent de nuit vers le bois des pendus. Ils avaient appris durant les quelques jours où ils se reposèrent dans l’auberge que ce bois avait fait l’objet d’une chasse aux sorcières à un âge révolu. Une fois à l’intérieur, ils arrivèrent au pied d’un grand châtaigner où avaient été accrochés sur ses branches des tas d’anciens objets : muselières de chiens, bottes, serrures et autres. Ils s’en méfièrent et retournèrent sur la berge de l’étang. Ils se servirent de la petite fiole d’oxygène pour entrer dans l’étang et en draguer le fond. Ils découvrirent sous un tas de vase, au fond de l’étang, un petit coffret contenant des topazes. Ils en conclurent qu’il s’agissait de la fortune dont disposait les kobolds pour négocier l’œuf du dragon au sorcier. Cependant, les corps des kobolds et du sorcier avaient déjà été fouillés. Drann comprit que le jeune elfe dorlin les avait précédé et avait récupéré les biens des corps à leur insu. Il se promit de retrouver dorlin et de lui faire payer sa duperie. Puis les 3 compagnons retrouvèrent leurs chevaux pour galoper droit, cette fois, vers la prestigieuse cité de Lore dont la rumeur disait qu’il n’y avait qu’à tendre le bras pour s’y accaparer des monceaux de joyaux…

Fin de l’histoire